Dans l’univers passionnant et constamment évolutif de la réalité mixte, Meta tire sa révérence avec le Quest Pro, son premier casque ambitieux et onéreux. Ce dispositif, lancé avec l’espoir d’ouvrir de nouvelles voies technologiques, se retire finalement de la scène, laissant place à de nouvelles aspirations plus accessibles et grand public. Tandis que les rêves de réalité mixte continuent de flotter dans l’air, Meta réoriente son regard vers l’avenir avec la promesse de nouvelles innovations.
Meta a annoncé l’arrêt du Quest Pro, son tout premier casque de réalité mixte. Lancé en 2022 au prix exorbitant de 1 500 dollars, ce casque symbolisait les ambitions de la marque dans le domaine de la réalité virtuelle. Il devait séduire les aventuriers technologiques grâce à des innovations telles que le color-passthrough et le eye-tracking. Cependant, la demande n’a pas été à la hauteur des espérances de Meta, forçant l’entreprise à réduire le prix à 1 000 dollars. Face à ces ventes décevantes, Meta a préféré se tourner vers des modèles plus accessibles comme le Quest 3 et, plus récemment, le Quest 3S, dans l’espoir de capter un public plus large et varié.
Meta met fin à l’aventure du Quest Pro, son premier casque de réalité mixte (et le plus onéreux)
Le monde de la réalité mixte a vibré sous l’annonce de Meta concernant l’arrêt de son projet Quest Pro. Ce casque, aux ambitions et aux technologies innovantes, représentait un tournant dans l’univers immersif. Offrant pour la première fois un rendu en couleur et doté de lentilles pancake ainsi que de capteurs de suivi facial et oculaire, le Quest Pro se distinguait nettement des autres produits de la marque. Disponible à un prix exorbitant de 1 500 dollars, il visait à séduire les consommateurs avides de nouvelles expériences immersives, mais le retour des utilisateurs n’a pas été aussi enthousiaste que prévu.
Face à cette réalité, Meta a rapidement ajusté sa stratégie. Moins d’un an après son lancement, le prix du Quest Pro a été revu drastiquement à la baisse pour atteindre 1 000 dollars. Des raisons économiques ont poussé cette révision tarifaire, notamment pour alléger le fardeau pesant sur les développeurs en quête de créativité. La capacité à produire des expériences de réalité mixte convaincantes demeurait limitée, freinée par un coût d’entrée trop élevé. Malgré ces efforts pour démocratiser l’outil, la popularité attendue n’a pas été au rendez-vous, et Meta a dû repenser son approche en se tournant vers des options plus accessibles et performantes, telle que le Quest 3. Ainsi, la quête pour captiver le public avec des coûts plus modérés est devenue une priorité.
La montée en puissance du Quest 3
En octobre 2023, Meta a dévoilé son nouvel espoir dans l’univers de la réalité mixte : le Quest 3. Ce modèle intègre de nombreuses technologies aperçues sur le Quest Pro, mais à un prix plus abordable. Sans les fonctions de suivi facial et oculaire, le Quest 3 s’adresse à un plus vaste public avec un tarif initial de 499 dollars. Cela marque une avancée significative dans la stratégie de Meta pour conquérir le marché des amateurs de réalité virtuelle. Soutenu par un processeur Snapdragon XR2 Gen 2, il promet des performances optimisées tout en conservant l’aspect économique grâce à l’utilisation de lentilles Fresnel.
L’avenir des ambitions de Meta en réalité mixte
Alors que Meta redessine son terrain de jeu avec des offres comme le Quest 3, la question demeure : retourneront-ils aux produits premium tels que le Quest Pro ? Les spéculations entourant un éventuel Quest Pro 2 n’ont cessé de circuler, renforcées par les déclarations intrigantes de leur directeur technique. Cependant, l’accent semble aujourd’hui mis sur la consolidation de leur approche via le Quest 3S. Ce dernier, alliant technologies de pointe et coûts réfléchis, reflète la volonté de Meta de rester compétitif dans cet univers évolutif. En s’écartant pour l’instant des produits haut de gamme, la société embrasse une stratégie de volume et de qualité d’expérience afin de maintenir son influence face à des géants comme Apple qui repoussent eux aussi les frontières de la réalité augmentée.
