TEST : Ace Combat 7, en VR et contre tous !

TEST : Ace Combat 7, en VR et contre tous !

On ne peut pas dire que Ace Combat 7 ne nous en aura pas fait voir de toutes les couleurs. Maladroitement annoncé comme étant « jouable en VR », Bandai Namco a mis très longtemps avant de clarifier la situation. Le studio a ensuite annoncé que le jeu n’était pas entièrement compatible VR, mais qu’un mode de jeu spécifique y était dédié. Ce test a pour but de juger exclusivement la qualité de ce mode VR.

Une poignée d’héroïsme

Première bonne nouvelle, le mode VR de Ace Combat 7 est accessible directement depuis le menu principal du titre. Tout son contenu est déblocable sans avoir à jouer au jeu « normal ». Celui-ci est découpé en trois sous-modes : missions, vol libre ainsi que spectacle aérien. Le mode « missions » est bien entendu le plus intéressant des trois puisqu’il vous donne l’occasion de participer à trois batailles spectaculaires, chacune dans un environnement différent. La première vous fait décoller d’un porte-avions américain et se déroule au dessus de l’océan. Dans la deuxième mission, vous décollez depuis le tarmac d’une base attaquée par l’ennemi. Les combats se font cette fois-ci sur le continent avec notamment des ennemis au sol. Et enfin, la troisième vous fera voltiger dans des montagnes rocheuses et enneigées au milieu des nuages.

Mais rien qu’une poignée alors

On notera un travail admirable sur les introductions des deux premières missions. Notamment parce qu’il y a du monde qui s’agite autour de nous, des tanks qui font feu, des avions de chasse ou des bombardiers qui se crashent à proximité. Une mise en scène réussie et renforcée par une bande-son impeccable, ainsi que des explosions réalistes. Testé sur PS4 Pro, le mode VR de Ace Combat 7 est très beau, bien qu’un peu sujet à l’aliasing. Aussi, des scintillements sont parfois présents pendant les introductions, sans que ce soit réellement gênant. On en prend plein les yeux et les oreilles, et on en redemande.

Malheureusement, on reste sur notre faim tant les trois missions se terminent rapidement. On pourra toujours compter sur les modes de difficulté supérieurs (au nombre de trois) pour nous rendre la tâche plus compliquée. En mode facile, il m’a fallu très exactement 22 minutes pour terminer chacune des deux premières missions, et seulement 12 minutes pour la troisième. A noter que cette dernière démarre en vol, sans aucune mise en scène, ce qui explique en partie sa plus courte durée. La première mission propose quant à elle deux points de départ différents selon l’avion choisi.

Accrochez-vous !

Contrairement au sympathique Ultrawings, le mode VR de Ace Combat 7 n’est jouable qu’avec les contrôles « expert ». C’est à dire que vous devez piloter votre avion de chasse comme un vrai, sans pouvoir tourner directement à gauche ou à droite. Pour changer de direction, il faut donc incliner l’appareil vers la gauche ou la droite, et effectuer une rotation sur l’axe vertical. Sensations garanties mais attention de ne pas trop partir dans tous les sens ! Jouer à Ace Combat 7 en VR n’est pas de tout repos, et pourtant, le jeu ne m’a provoqué aucune sensation de malaise.

Quatre avions sont jouables dans ce mode, dont un F/A-18F américain ainsi qu’un Su-30M2 russe. Chaque appareil se débloque après avoir terminé des missions avec un avion spécifique. Outre la mitrailleuse de base et les missiles conventionnels, tous les appareils disposent de trois types d’arme secondaire (en nombre limité) qui se débloquent progressivement. Il vous incombe d’en choisir un pendant le briefing de mission, créant ainsi une certaine rejouabilité pour quiconque voudrait essayer chacun des armements.

En pleine action…

En guise d’exemples, les missiles QAAM (Quick Maneuver Air-to-Air Missile) permettent une visée « au regard ». On peut ainsi cibler un ennemi aérien sans lui faire face, simplement en tournant la tête dans sa direction. Les missiles LASM (Long-range Air-to-Ship Missile) sont destinés aux cibles terrestres et possèdent une portée plus grande. Le EML (Electromagnetic Launcher) ne propose quant à lui aucun verrouillage de cible mais permet de pulvériser n’importe quel appareil ennemi, avec une onde de choc électromagnétique puissante et rapide. En terme de défense, peu de possibilités s’offrent à vous pour éviter les missiles ennemis. La meilleure méthode étant bien évidemment d’effectuer des manœuvres d’évitement lorsqu’un missile vous est annoncé sur le radar. Vous pouvez aussi utiliser des « flares », trompant les missiles qui se retrouvent ainsi attirés par la signature thermique des leurres.

Big Bada Big Boom

S’il y a bien quelque chose de jouissif dans cette expérience de voltige en réalité virtuelle, c’est de voir exploser les avions ennemis à côté ou devant nous, puis de passer au travers des flammes à toute vitesse ! Parfois, on peut même apercevoir l’appareil effectuer des rotations rapides tandis qu’il est en train de se disloquer. Un vrai régal, d’autant plus que la sensation de présence procurée par la réalité virtuelle nous fait parfois faire des manœuvres réflexes d’éloignement, pour éviter un appareil ennemi, un missile ou une montagne. On croirait être en danger et on fait tout pour survivre. De plus, le ciel n’est pas vide et certains combats se déroulent à proximité de nuages bien denses dans lesquels la visibilité est réduite à zéro. Mention spéciale aux gouttelettes sur la verrière !

Vol d’ennui

Si les trois missions proposent une action jouissive, on ne peut pas en dire autant du mode « vol libre ». Celui-ci se déverrouille après avoir terminé la première mission. Il semblerait que tout le côté fun des missions ait été retiré. Exit la mise en scène d’introduction, le décollage, les combats. Aucun ennemi à perte de vue, on s’ennuie ferme. Tout au plus, ce mode pourrait servir d’entrainement pour effectuer des figures aériennes. Le mode « spectacle aérien » est lui plus intéressant, bien qu’anecdotique. Comme son nom l’indique, il vous propose d’assister à un spectacle aérien pendant votre jour de repos. Positionné sur un porte-avions, on assiste à un défilé aérien composé de 22 figures différentes depuis 8 points de vue. Il est possible de donner un ordre aux pilotes afin qu’ils exécutent une figure précise et chaque point de vue permet aussi d’observer divers éléments aux quatre coins du porte-avions.

Toutes les captures d’images de ce test ont été effectuées sur PS4 Pro. Elles ne représentent pas nécessairement la qualité ressentie dans le casque VR.

7 / 10 Note finale
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PlayStation VR(Plateforme)
Les Atouts
• Intégralement doublé en français
• La personnalisation
• Se retrouver dans la peau d’Iron Man !
• La villa Stark
Les Faiblesses
• Les chargements interminables
• Le manque cruel de détails dans certains niveaux
• L’aliasing, même sur PS4 Pro
• La téléportation imposée dans certaines phases de jeu
• Le cafouillage pendant les grosses batailles
• Le manque de variété des objectifs
Conclusion
Iron Man VR n’est pas mauvais en soi. Si on lui reproche des graphismes en dessous des attentes, on avouera cependant qu’une fois l’armure maîtrisée, le plaisir de jeu est au rendez-vous. Les craintes d’un énième jeu VR qui se termine en 2 heures est heureusement exclu ici, puisqu’il faudra compter entre 7 et 8 heures pour venir à bout de l’histoire principale. Rajoutez quelques heures de plus pour accomplir tous les défis bonus. La dernière exclusivité du PSVR reste, somme toute, intéressante, mais bien loin d’un véritable jeu AAA comme on avait pu l’entendre.
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