TEST : Star Wars Tales from the Galaxy’s Edge fait-il mieux que Vader Immortal ?

TEST : Star Wars Tales from the Galaxy’s Edge fait-il mieux que Vader Immortal ?

Tout juste un an et demi après avoir lancé le premier épisode de Vader Immortal, le studio ILMxLAB remet le couvert en associant à nouveau la réalité virtuelle avec l’univers Star Wars. Tel son titre l’indique, Tales from the Galaxy’s Edge va nous conter, au travers de notre fabuleux casque VR, de nouvelles histoires trépidantes au cœur d’une légendaire et lointaine galaxie. Ce nouveau Star Wars en VR flatte-t-il véritablement la licence ou est-ce une nouvelle désillusion ? Voici notre test. 

Avec Star Wars : Tales from the Galaxy’s Edge, ILMxLAB se détache de la sombre ambiance qu’il avait répandue dans Vader Immortal, et si l’histoire débute également à bord d’un vaisseau, c’est avant tout sur la sympathique planète Batuu qu’elle va se développer. Le studio californien n’a pas choisi ce lieu par hasard puisqu’il s’agit en réalité de la nouvelle zone Star Wars implantée dans les parcs Disneyland et Disney World.

Les présentations

C’est en effet à bord d’un cargo de composants de droïdes que l’aventure s’amorce. Dans la peau d’un technicien de réparation et responsable de la cargaison, vous allez, tout en arpentant les couloirs du vaisseau, prendre connaissance des accessoires et des possibilités offertes par votre combinaison.

Dans Star Wars Tales from the Galaxy's Edge le joueur incarne un technicien réparateur de droïdes

Vous découvrirez ainsi que sur votre torse se trouve une sacoche qui n’est autre que votre inventaire principal. D’une capacité plutôt généreuse, elle va principalement servir à regrouper tout ce que vous allez récolter sur votre chemin. Situé sur le poignet gauche, le DataGrip est un dispositif numérique doté de trois fonctionnalités : recevoir des appels, scanner l’environnement et obtenir la direction de l’objectif. En outre, vous y retrouverez également votre barre de santé.

Évidemment, tel un vrai technicien, vous ne circulez jamais sans vos outils ! Toujours avec vous, le Multikit est un appareil muni lui aussi de trois fonctions : tournevis, arc électrique et chalumeau. Enfin, le Jetpack, très pratique pour accéder aux plateformes en hauteur, fera également son entrée dans cette première partie du jeu.

Quant à la prise en main globale, elle est à l’image de la trilogie Vader Immortal. Les déplacements s’effectuent au choix par téléportation ou de manière fluide. Différentes options de rotation et de confort sont bien sûr accessibles afin de permettre à un maximum de joueurs d’obtenir l’expérience VR qui leur conviendra le mieux. Ces réglages s’effectuent dans le menu principal du jeu, qui est, soulignons-le, bien plus clair que dans la précédente production du studio.

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L’histoire d’une caisse de transport

Le Multikit est doté d'un tournevis

Alors que vous parvenez enfin à manier votre personnage, Tara Rashin, commandante d’une escouade de pirates du Gang de la Mort Guavien, fait irruption à bord du vaisseau de transport avec sa bande. En effet, il s’avère que dans la cargaison se trouve un composant spécifique et très recherché par le Premier Ordre.

Ce retournement de situation vous pousse alors à vous équiper de votre première arme afin de vous débarrasser des ennemis désormais à vos trousses. Pistolet Blaster en main, vous n’avez d’autre choix que de larguer toute la cargaison du cargo pour empêcher les contrebandiers de mettre la main dessus. Dans le même temps, vous rejoignez votre module de sauvetage qui vous enverra tout droit vers Batuu, au même titre que les conteneurs tout juste libérés.

Le très bavard Seezelslak dans sa cantina

Cette première partie pose les bases du jeu, mais l’aventure de ce nouveau Star Wars en VR débutera réellement dès l’instant où le joueur arrivera dans la cantina de Seezelslak, un Azumel qui a de nombreuses histoires à raconter… Ce bar / restaurant situé à l’avant-poste Black Spire va être le point d’entrée des missions principales, en commençant par retrouver la cargaison sur Batuu.

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Une intrigue en manque de saveur

Les caisses d'armes permettent de s'équiper entre chaque gunfights

Alors que Star Wars Vader Immortal se voulait très linéaire dans sa progression, Tales from the Galaxy’s Edge s’ouvre davantage et offre bien plus de liberté. Disposées un peu partout dans les niveaux, des caisses d’armes permettront de renforcer son arsenal. À l’instar de Half-Life : Alyx, il faudra cependant résoudre un mini puzzle pour accéder à leur contenu ; fusil à pompe, arme automatique, grenades, mais aussi droïdes volants.

La récolte d’objets est aussi de rigueur avec des pièces de droïdes à récupérer par-ci par-là. Cette cueillette aura pour but d’apporter quelques Spira, la devise locale de Batuu, afin d’acquérir entre deux missions de nouvelles armes ou bien de changer la couleur de ses gants. Vous l’aurez compris, l’aventure ici ne sera pas de tout repos et inclura notamment de nombreuses phases d’action. Sur cet aspect, ILMxLAB n’a pas lésiné sur les moyens avec de multiples gunfights au programme. Toutefois, avec une IA des plus banales, on en fera malgré tout vite le tour.

En plus des objectifs principaux, une ribambelle de missions secondaires et de défis seront à accomplir. Cependant, ne nous voilons pas la face, ces petits plus ne sont présents que pour étendre la durée de vie du titre. D’ailleurs, l’accomplissement d’un des objectifs secondaires ouvrira l’accès au « Temple des Ténèbres », une histoire racontée par Seezelslak. Mieux qu’un simple récit, le joueur prendra directement place dans cette épopée qui se déroule à l’époque de la Haute République.

Cette fois-ci, on y incarnera Ady Sun’Zee, une jeune padawan en mal avec son pire ennemi : l’obscurité en elle. Si ce bonus permet de retrouver les joies du maniement du sabre laser et de la force, il donne aussi l’occasion à Maître Yoda de faire une courte apparition. Oui, courte, car malheureusement cette histoire anecdotique s’achève en seulement 15 minutes.

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C’était presque ça

Les inséparables R2D2 et C-3PO sont aussi de la partie

La trame principale peut se finir autour de 3 heures, comptez environ 1 heure de plus pour accomplir tout le reste. Alors oui, c’est mieux qu’un épisode de Vader Immortal. Mais là où la trilogie proposait une véritable ambiance avec quelques scènes marquantes, Tales from the Galaxy’s Edge reste relativement plat. Avec pourtant davantage de personnages cultes de l’univers Star Wars comme C-3PO et R2D2, le studio ne parvient à aucun moment à frapper le joueur de situations mémorables.

En revanche, visuellement le titre représente ce qu’il se fait de mieux sur la plateforme Oculus Quest. Les intérieurs sont suffisamment détaillés et ne souffrent que de rares textures baveuses. Les extérieurs sont néanmoins un peu plus contrastés avec notamment de pauvres arrière-plans en 2D.

Par ailleurs, on relèvera une bande-son assez discrète, mais très soignée où les thèmes de la saga initiée par Georges Lucas feront frémir les fans les plus sensibles. Quant à la traduction du jeu, les dialogues sont en anglais avec les sous-titres français (au moins cette fois-ci, ils sont là dès le lancement). Les adeptes des films en VO seront certainement ravis de savoir que les personnages C-3PO et Yoda ont été doublés par les acteurs originaux, à savoir Anthony Daniels et Frank Oz.

Enfin, précisons que Star Wars Tales from the Galaxy’s Edge est le premier épisode d’une nouvelle trilogie. Le second arrivera dans le courant de l’année 2021 et correspondra en réalité à une nouvelle histoire de nouveau racontée par Seezelslak le barman. Pour finir, rappelons que le jeu est uniquement accessible dans la boutique des casques Oculus Quest et Quest 2.

7 / 10 Note finale
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PlayStation VR(Plateforme)
Les Atouts
• Intégralement doublé en français
• La personnalisation
• Se retrouver dans la peau d’Iron Man !
• La villa Stark
Les Faiblesses
• Les chargements interminables
• Le manque cruel de détails dans certains niveaux
• L’aliasing, même sur PS4 Pro
• La téléportation imposée dans certaines phases de jeu
• Le cafouillage pendant les grosses batailles
• Le manque de variété des objectifs
Conclusion
Iron Man VR n’est pas mauvais en soi. Si on lui reproche des graphismes en dessous des attentes, on avouera cependant qu’une fois l’armure maîtrisée, le plaisir de jeu est au rendez-vous. Les craintes d’un énième jeu VR qui se termine en 2 heures est heureusement exclu ici, puisqu’il faudra compter entre 7 et 8 heures pour venir à bout de l’histoire principale. Rajoutez quelques heures de plus pour accomplir tous les défis bonus. La dernière exclusivité du PSVR reste, somme toute, intéressante, mais bien loin d’un véritable jeu AAA comme on avait pu l’entendre.
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