Dans le paysage en constante évolution de la réalité virtuelle, un ingénieur japonais se démarque en explorant de nouvelles frontières technologiques. Baptisé Nami, cet ingénieux créateur travaille sur un ajout innovant pour le casque Meta Quest 3, promettant une expérience VR enrichie grâce à un suivi oculaire et facial avancé. Ce module, surnommé l’EF Tracker, transforme le Meta Quest 3 en un outil encore plus immersif, utilisant trois caméras et une série de LEDs infrarouges pour capter avec précision les mouvements du visage et des yeux. Toutefois, malgré le potentiel spectaculaire de cette invention, des doutes émergent quant à sa conception et à sa sécurité. Le parcours de Nami et son équipe, Vlugin, soulève de nombreuses questions sur l’avenir du suivi facial et oculaire dans la réalité virtuelle.
Un ingénieur japonais, répondant au nom de Nami, travaille sur un module de suivi facial et oculaire pour le Meta Quest 3, appelé EF Tracker. Malgré l’enthousiasme suscité, de nombreuses inquiétudes entourent ce projet. Initialement prévu en collaboration avec la startup japonaise diVRse, qui commercialise des lentilles prescrites appelées VRsatile, le partenariat a finalement été dissous. L’équipe Vlugin, créée par Nami, affirme utiliser des caméras infrarouges, mais des doutes sur la sécurité et la légitimité de leur technologie émergent. Notamment, l’utilisation de logiciels open-source sans licence et la potentielle nocivité des capteurs pour les yeux soulèvent des questions légitimes parmi les experts. Aucune précommande n’est encore possible pour l’EF Tracker.
un ingénieur japonais crée un module pour quest 3
Un ingénieur japonais, se faisant appeler « Nami », passionné par la vision par ordinateur, a annoncé le développement d’un module de suivi facial et des yeux pour le très prisé Meta Quest 3. L’initiative est portée par une petite équipe appelée « Vlugin », déjà réputée pour sa collaboration avortée avec la startup diVRse. Cette innovation, baptisée EF Tracker, promet d’intégrer le suivi oculaire et du visage, offrant ainsi une nouvelle dimension d’immersion aux utilisateurs.
Le projet EF Tracker, bien qu’ambitieux, suscite des réserves. Les critiques pointent du doigt l’utilisation possible de logiciels de suivi oculaire open source sans attribution, soulevant des questions sur l’éthique et la sécurité des données. De plus, l’annonce de la dissolution du partenariat avec diVRse, un acteur reconnu dans les accessoires VR, exacerbe les doutes quant à la viabilité de l’EF Tracker. Ce module, néanmoins, reste un ajout potentiel intéressant pour lesquels le suivi des mimiques faciales est en forte demande.
inquiétudes concernant la sécurité et la faisabilité du produit
Les experts de la réalité virtuelle ont rapidement souligné des préoccupations concernant la sécurité et la faisabilité de l’EF Tracker. Le matériel utilisé par Vlugin pourrait présenter des risques pour la santé oculaire. En effet, l’utilisation de sources de lumière infrarouge d’une intensité bien supérieure à celles normalement recommandées pourrait entraîner, selon certains tests réalisés, un inconfort significatif et un risque accru de dégradations oculaires. Prohurtz, développeur renommé de l’interface EyeTrackVR, a exprimé des craintes quant à l’utilisation d’un capteur et d’une carte d’illuminateur IR habituellement réservés à des projets Arduino. Il rappelle que ces équipements ne sont pas conçus pour le suivi oculaire, alertant ainsi sur les risques potentiels.
quel avenir pour le suivi oculaire du quest 3 ?
La scène technologique est en effervescence avec les promesses d’innovations telles que celles de Vlugin. Cependant, il est crucial pour les passionnés de VR de faire preuve de prudence avant d’adopter de nouvelles technologies, surtout lorsque des aspects sécuritaires sont en jeu. La société Inseye travaille également sur un module similaire, le Lumi, utilisant une approche différente avec des photosenseurs bon marché. Bien que Meta ait écarté l’idée d’un accessoire officiel, leur compétiteur HTC a prouvé qu’un tel développement est possible si la volonté suit. Les utilisateurs de Quest restent cependant dans l’attente d’un suivi oculaire et des expressions fiables et sûrs pour prolonger leurs expériences de réalité virtuelle.
