Pavlov, Onward, Contractors et Zero Caliber : quel FPS en VR choisir ?

Pavlov, Onward, Contractors et Zero Caliber : quel FPS en VR choisir ?

L’arrivée de la réalité virtuelle et de sa force d’immersion ont permis à un type de jeu bien particulier de voir son intérêt totalement décuplé : le FPS tactique multijoueur. Parfaitement taillés pour la VR, les jeux de tir à la première personne se sont transformés en de véritables simulations, où des actions simples comme la vitesse de rechargement de son arme et la précision du lancer de grenades sont devenues de vrais éléments de gameplay. Comme dans la réalité, l’agilité du joueur fait radicalement la différence en pleine partie, et davantage en multijoueur ! Par ailleurs, le catalogue de FPS en VR étant assez grand, il est facile de s’y perdre. Bien heureusement dans ce vaste choix, certains titres parviennent à tirer leur épingle du jeu. Dans les principaux, on citera notamment Pavlov, Onward, Contractors et Zero Caliber. Afin de vous aider à faire votre choix parmi cette sélection de FPS multijoueur en VR, vous trouverez dans ce dossier les éléments les plus probants qui vous aideront à vous orienter vers l’un, plutôt qu’un autre.

Soulignons avant de commencer que les jeux évoqués dans les prochaines lignes sont principalement disponibles sur les plateformes PC VR et Oculus Quest. D’autre part, l’intention ici n’est pas d’élire LE meilleur FPS en VR, mais de développer les styles de jeu, les forces et les faiblesses de chacun d’eux afin de vous aider à trouver celui qui vous correspondra le mieux.

Pavlov

Débutons par le plus connu de tous, Pavlov. Valve n’étant visiblement toujours pas décidé à adapter son célèbre Counter Strike en réalité virtuelle, une toute petite équipe a décidé de se retrousser les manches et de s’y atteler ! Sorti en février 2017 avec un contenu relativement restreint, Pavlov reprend dans les grandes lignes le gameplay de Counter Strike où deux équipes s’affrontent sur une petite zone. La première, qui représente les terroristes, a pour objectif de poser une bombe à un endroit bien spécifique. La seconde équipe quant à elle devra tout faire pour empêcher la bombe d’exploser en éliminant les joueurs adverses ou en désamorçant la bombe.

Après chaque partie, les joueurs remportent une somme d’argent définie en fonction de leur résultat. Ce gain permet ainsi d’acquérir de meilleurs équipements pour les parties suivantes. En dehors de ce mode principal, on retrouve également dans Pavlov les classiques Gun Game, Deathmatch, Team Deathmatch, ainsi qu’un mode zombie récemment ajouté.

Toutefois, la grande force de Pavlov reste indéniablement le « Workshop », un espace regroupant tout le contenu créé par la communauté. Car si effectivement le jeu de base peut paraître assez vide, le Workshop constitue à lui seul une véritable mine d’or où il est possible de dénicher absolument tout ce que l’on peut imaginer. En réalité, il n’y a qu’à parcourir l’impressionnante liste des serveurs pour se rendre compte de l’énorme succès du Workshop. Chaque semaine, de nouvelles cartes sont ajoutées et de nouveaux thèmes avec par exemple, la Seconde Guerre mondiale. Les joueurs ne manquent pas non plus d’imagination du côté de la création de mods avec « PropHunt » et « Battle Royale » qui en sont de parfaits exemples.

En résumé Pavlov est un FPS en VR qui emprunte une part de l’ADN de Counter Strike. On y retrouve un gameplay rapide, nerveux et des modes de jeu bien connus des amateurs de shooter en ligne. Cependant, la vraie force du jeu réside de toute évidence dans sa communauté qui est à ce jour la plus active dans le genre. Il en résulte que le mode principal est devenu presque obsolète au profit des nouveaux contenus bien plus attrayants et qui tombent chaque semaine. Pour ces mêmes raisons, il est très simple de trouver une partie en ligne, Pavlov étant tout simplement le FPS multijoueur le plus joué en réalité virtuelle.

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Onward

Les joueurs les plus exigeants qui trouveront le gameplay de Pavlov trop arcade se réjouiront de trouver une alternative qui leur conviendra peut-être mieux avec Onward. Situé à l’opposé de Pavlov, le jeu Onward met surtout l’accent sur de la simulation de guerre pure et dure. Ici ça ne rigole pas, et il est impératif de bien choisir sa stratégie avant de partir au combat !

Dans les faits, les parties opposent deux équipes sur des maps relativement grandes et variées. Avant chaque manche, les joueurs doivent minutieusement sélectionner leurs équipements parmi quatre classes distinctes. Celles-ci étant limitées par un système de point, un joueur qui choisira le sniper, qui est une arme requérant un nombre important de points, sera par exemple très limitée dans la sélection de son équipement secondaire (grenades, etc.). Ainsi, il est important de définir une bonne stratégie de groupe avant de se retrouver sur le champ de bataille.

Tout comme avec Pavlov, il est aussi possible de choisir entre jouer en solo ou en multijoueur. Cependant, si vous comptiez faire une petite balade pour vous entrainer en solo contre des bots en facile, sachez que votre partie sera tout sauf une promenade de santé. Dans Onward, la difficulté est présente partout ! Une seule balle suffit à vous mettre à terre, et la seule façon de vous relever sera d’avoir un allié à proximité.

Avec une telle exigence, il est vrai que le FPS de Downpour Interactive peut facilement décourager les plus inexpérimentés. En effet, il n’est pas rare de voir un nouvel arrivant tomber à terre en début de partie, qui demandera en vain et pendant plusieurs minutes à ses amis de lui venir en aide… Problème, les coéquipiers seront certainement bien cachés, et venir en aide à un allié tombé au combat signifie la plupart du temps à se mettre eux-mêmes en danger. Ainsi, les parties d’Onward se traduisent par une dynamique bien moins nerveuse et surtout bien plus tactique que celles de Pavlov. Un aspect qui n’est certainement pas un mauvais point, surtout lorsqu’on est à la recherche de réalisme et de difficulté.

Au même titre que Pavlov, il est aussi possible depuis quelques mois de jouer sur des maps créées par  la communauté. Néanmoins et malgré que certaines d’entre elles soient de bonne facture, les joueurs semblent continuer à favoriser les cartes officielles avec les modes de jeu plus classiques. En outre, si Onward propose des modes de jeu que l’on retrouve dans la plupart des FPS, on notera tout de même que « Evacuation » et « Uplink » n’en sont pas pour autant totalement dénués d’intérêt.

Le mode « Evacuation » peut se jouer en coopération ou en PVP. Dans celui-ci, une équipe doit accompagner et protéger un VIP incarné par un joueur. Tout en survivant aux assauts de l’équipe adverse, le VIP est conduit avec prudence jusqu’à un point d’extraction sur la carte. Dans le second mode, « Uplink », une équipe doit parvenir à pirater avec une tablette une liaison satellite en utilisant un code situé à proximité. Bien qu’indispensable dans ce mode, la tablette est aussi accessible dans tous les autres. Elle permet notamment de visualiser la carte, les objectifs ainsi que l’emplacement de ses coéquipiers. Par ailleurs, il est évident que, quel que soit le mode choisi, si tous les membres d’une équipe sont vaincus, la partie s’arrêtera.

En conclusion, Onward est un FPS qui place la simulation au cœur de son gameplay. Avec des parties globalement plus longues que sur la plupart des autres FPS en VR, l’entraide ainsi que la communication sont des éléments indispensables pour décrocher la victoire. C’est également pour toutes ces raisons qu’Onward a très vite trouvé sa place dans l’e-sport. Enfin, tout comme pour Pavlov, il est très facile et rapide de rejoindre une partie grâce à une communauté tout aussi active.

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Contractors

Dernier arrivé sur le terrain des FPS en réalité virtuelle, Contractors avait toutefois rencontré un important succès lors de son lancement. Une réussite qui s’explique par de nombreuses qualités, mais aussi grâce à des graphismes qui ont véritablement redonné un bon coup de fraicheur au FPS en VR multijoueur. Les textures sont plus soignées, l’animation des personnages est plus réaliste, les maps sont plus détaillées et plus diversifiées que ses principaux concurrents.

Dans Contractors , il ne faudra que quelques heures pour connaitre tous les passages et recoins des différentes maps. Du point de vue de son gameplay, si l’on devait situer Contractors par rapport à Pavlov et Onward, il se placerait sans souci entre les deux. Tout comme ses confrères, Contractors propose la plupart des modes de jeu classique, propre aux FPS. On notera par ailleurs un mode chasseur de prime où le joueur avec le plus de points devient la cible à abattre, ainsi qu’un futur mode coopération attendu cette fin d’année, au même moment que la sortie officielle sur Oculus Quest.

Quant au mode principal « Control », celui-ci ressemble beaucoup au mode « Domination » de Call Of Duty. Il oppose deux équipes avec le même objectif : capturer un point de contrôle, le défendre un certain temps et passer au point suivant. Là aussi, les joueurs réapparaissent quelques secondes seulement après avoir été abattus, ce qui a pour conséquence de procurer un rythme de jeu particulièrement dynamique.

Dans Contractors, les joueurs ont également la possibilité d’effectuer de petites glissades en s’accroupissant, ou encore de pouvoir sauter en l’air. Ce qui est très pratique pour, par exemple, rapidement se mettre à couvert ou regarder autour de soi. Cependant, malgré tous ses bons côtés ainsi qu’un lancement plutôt réussi, le manque de mises à jour et de suivi de la part des développeurs ont eu pour répercussion de voir la communauté diminuer dramatiquement avec le temps. Cela dit, l’ajout récent de mods et l’annonce du portage sur Oculus Quest semblent redonner de l’espoir au titre qui est en train, doucement, d’attirer à nouveau les joueurs.

En résumé, si vous trouvez que Onward et Pavlov sont trop pauvres visuellement, Contractors pourra satisfaire vos pupilles avec ses graphismes bien plus travaillés. De plus, son mode de jeu principal apportera un gameplay suffisamment exigeant tout en restant accessible aux joueurs inexpérimentés qui apprécieront certainement le temps de réapparition très court. Seule ombre au tableau, une communauté bien moins importante que les jeux précédemment évoqués. Un défaut qui appartiendra peut-être au passé avec la sortie du jeu sur Oculus Quest le 3 décembre prochain.

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Zero Caliber

Souvent recommandés par les joueurs fans de FPS en VR, Zero Caliber est cependant bien différent des titres cités plus haut. Pour leur jeu, les développeurs du studio XReal Games ont en effet préféré mettre davantage en avant le mode histoire plutôt que de se concentrer sur l’aspect PVP.

Ainsi, Zero Caliber offre aux joueurs une aventure qui se déroule à travers une douzaine de missions scénarisées. Bon, n’y allons pas par quatre chemins, la qualité d’écriture et l’intérêt de l’histoire sont loins d’atteindre les standards de qualité espérés. Il en est de même du côté de l’intelligence artificielle des ennemis où il est d’ailleurs fortement recommandé de pousser la difficulté du jeu au maximum. En revanche, là où le jeu se rattrape, c’est sur la diversité environnementale et par-dessus tout, son mode coopération.

Chaque mission du jeu peut ainsi être jouée jusqu’à 4 en simultané. Bien que les serveurs soient peu fréquentés, on y trouve régulièrement suffisamment de joueurs pour lancer une partie le temps de faire quelques missions et de remporter des points d’expérience. Si les développeurs sont effectivement passés à côté de l’écriture du scénario, ils se sont par contre appliqués sur la partie customisation, très fournie ! En augmentant le niveau et en accumulant de l’expérience, les joueurs débloquent progressivement tout un arsenal complet avec différents accessoires et des skins à la fois pour les armes, mais aussi pour l’apparence. La personnalisation est tellement vaste qu’il arrive de passer facilement plusieurs dizaines de minutes dans l’armurerie avant de partir sur le terrain.

Bien que visuellement très correct, Zero Caliber est pourtant loin d’être un modèle d’optimisation. Par exemple, il est fréquent de voir des joueurs, avec pourtant de très bonnes configurations, rencontrer des soucis techniques. Toutefois, ces quelques lacunes sont actuellement en cours de correction, au même titre que le mode PVP qui arrivera prochainement.

En conclusion, Zero Caliber se démarque avec une campagne scénarisée, certes peu intéressante, mais qui permet de passer de bons moments avec ses amis à tirer sur des bots. Et bien que l’histoire soit dénuée d’intérêt, on gardera quelques moments forts avec une ambiance globale plutôt convaincante grâce aux nombreux gunfights. Enfin, l’aspect customisation, vraiment très fourni, apporte au titre une rejouabilité non négligeable.

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