Depuis leurs débuts, les jeux vidéo ont toujours trouvé un moyen d’enseigner autre chose que le simple fait d’appuyer frénétiquement sur des boutons. Certains apprennent la stratégie, d’autres la logique. Et désormais, il est question de robotique.
Avec Mon Robot !, les développeurs de Filament Games ont décidé d’amener les joueurs ailleurs. mais où est pourquoi ? Dans un atelier miniature pour construire des machines virtuelles à même d’évoluer dans leur propre environnement.

Comment ça marche ?
L’aventure commence par l’assemblage des kits pour donner vie à un robot. Rien de rébarbatif. Les pièces s’emboîtent à l’écran, et les instructions sont claires, guidant pas à pas les joueurs. Même ceux qui n’ont jamais touché une clé à molette ou un moteur trouveront leur place.
Le premier kit, Agile Acrobats, est gratuit et donne immédiatement le ton. Deux modèles de robots sont inclus. Et chaque construction est accompagnée de petites explications techniques. L’idée n’est pas seulement de cliquer et d’espérer que ça marche.
Chaque étape met en avant une notion de base en ingénierie. Moteurs, capteurs, structures, commandes. On teste, ajuste et comprend ce qui marche et ce qui bloque. L’apprentissage se fait en douceur, presque sans même qu’on s’en rende compte.
Pour les plus téméraires, il existe aussi un mode construction libre. Aucune consigne. Pas de plan imposé. L’imagination prend le relais et permet de créer des robots uniques, parfois fonctionnels, parfois loufoques. Peu importe, car le processus est déjà un apprentissage en soi.
Une fois la machine terminée, elle n’est pas condamnée à rester figée dans le menu. Grâce au mode Passthrough de Meta Quest, chaque robot peut être testé dans des conditions concrètes.
Mon Robot ! : bien plus qu’une expérience de construction

Construire, c’est une chose. Mettre son robot à l’épreuve, c’en est une autre. Mon Robot ! propose plusieurs scénarios ludiques qui exploitent pleinement les créations des joueurs.
Prenez par exemple Percussion Pond. L’espace se transforme en jardin musical où les robots peuvent taper sur des instruments virtuels. Chaque coup produit un son différent, et soudain, le joueur devient chef d’orchestre mécanique.
Une autre expérience, Cranky Cadavers, change totalement de registre. Dessus, il faut repousser des vagues de zombies, façon mini-arcade. Le robot devient une arme de survie, testé sur sa réactivité et sa robustesse.
Le mode Agile Acrobots, quant à lui, pousse à créer des machines rapides et dynamiques capables de franchir des parcours chronométrés. Chaque défi a donc sa personnalité et pousse les joueurs à réfléchir différemment à la construction. Un robot lent et lourd ne servira pas dans une course. Un petit modèle nerveux, en revanche, sera inutile face à une horde de cadavres grincheux.





