Vous ne rêvez pas de pouvoir voler comme des oiseaux par hasard ? Car si oui, vous pouvez réaliser ce rêve dans VRChat.
On connaissait déjà les avatars humanoïdes, les créatures kawaii et les robots futuristes dans cette plateforme de monde virtuel. Désormais, les oiseaux rejoignent aussi la patrie. Littéralement. Et tout ça, c’est grâce à une Purpzie, une créatrice au pseudo déjà poétique, qui a décidé de voler plus haut que tout le monde.
Comment Purpzie s’y est pris ?
Pour tout vous dire, elle a réalisé son rêve d’enfance. « Je rêvais d’être un dragon ou un griffon volant dans le ciel », écrit-elle. Alors, avec un peu de code, deux semaines de travail et beaucoup de passion, elle a donné vie à ce rêve pixelisé.
Pour y parvenir, elle s’est plongée dans le moteur Final IK, outil bien connu pour gérer les mouvements réalistes dans les jeux. Son apprentissage autodidacte s’est fait au fil des créations, avatar après avatar. Jusqu’à créer un corps numérique presque vivant.
Pour concevoir son propre griffon, elle s’est inspirée d’une chouette conçue par un certain groxxy. Il est basé sur l’avatar de manyblinkinglights. Seulement, ce griffon n’obéit pas à la manette, mais aux yeux de celui qui le pilote. Ce sont vos globes oculaires qui commandent leur mouvement.
Chaque clignement, chaque regard se transforme donc en geste crédible. Le secret ? Purpzie a associé le suivi oculaire du Quest Pro au système de mouvement de la tête de l’avatar.
Le résultat vaut le détour
Dans les mondes VR où le vol libre est activé, Purpzie peut désormais battre des ailes, tourner la tête, ou même exprimer une émotion à travers son griffon. Les gestes des mains servent à animer le visage : froncement de sourcils, sourire, ou clignement complice.
Sur Bluesky, Purpzie partage régulièrement ses progrès, entre expérimentations nocturnes et ajustements techniques. Ses publications attirent une communauté fascinée par sa détermination et son talent. Elle y raconte comment, petit à petit, VRChat a bouleversé sa vie.
En quelques années, cette artiste autrefois paralysée par l’anxiété sociale a trouvé une place, un public, et même l’amour. Une transformation aussi réelle que ses créatures fantastiques.
« J’ai rencontré mon petit ami, j’ai appris à coder et à créer des mondes », confie-t-elle. « Voir les gens heureux grâce à mes créations, c’est le plus beau des sentiments. » Ce griffon n’est donc pas qu’un simple avatar. C’est une renaissance numérique, un symbole de liberté et de partage. Un peu comme si l’art, la technologie et les rêves d’enfance s’étaient donné rendez-vous dans le même ciel virtuel.
