Depuis leur arrivée aux États-Unis, les lunettes Meta Ray-Ban Display déclenchent une véritable frénésie. Les stocks disparaissent à la vitesse d’une story Instagram, et pour en obtenir une paire.
Pire encore, impossible d’acheter ces lunettes comme on achète un jean. Il faut d’abord réserver un créneau, essayer et comprendre le fonctionnement, et seulement après repartir avec son précieux étui.
Pas de démonstration, pas de lunettes donc. Or, les rendez-vous de démonstration affichent complet jusqu’en novembre. Certains magasins peuvent accueillir des clients sans réservation en cas d’annulation. Toutefois, mieux vaut ne pas compter dessus. Le système fonctionne au premier arrivé, premier servi, et les files peuvent être interminables.
Pourquoi tant de contraintes pour acheter une paire de lunettes connectées ?
Cette décision peut sembler étrange mais elle s’explique. Le Ray-Ban Display n’est en fait pas une paire de solaires classiques avec un soupçon d’électronique. Il s’agit d’un écran monoculaire couplé au Meta Neural Band, un bracelet qui capte les signaux de votre poignet.
Il demande un ajustement parfait pour fonctionner correctement. Ce que tout le monde n’a pas la chance de savoir. D’où la démonstration. Les conseillers vous expliqueront le maniement de l’affichage, vérifieront que la taille est la bonne et ajusteront le bracelet.
Trois tailles sont disponibles, et la précision de l’essayage est indispensable. Trop lâche, les capteurs ne lisent rien. Trop serré, votre poignet crie au secours. La démonstration en magasin permet d’éviter ces mauvaises surprises, et de repartir avec un produit prêt à être utilisé.
Évidemment, cette étape obligatoire est aussi un moyen pour Meta de contrôler l’expérience utilisateur dès le départ. La marque veut que chaque acheteur comprenne parfaitement comment ses lunettes fonctionnent. Impossible donc de contourner cette règle.
Alors, résumez, comment en obtenir une paire ?
Eh bien, il faut d’abord trouver un magasin partenaire et réserver une démonstration. L’entreprise promet d’augmenter le nombre de magasins disponibles dès ce mois-ci, afin de doubler les capacités de démonstration.
Ensuite, priez pour que le stock corresponde à votre taille et couleur. Si ce n’est pas le cas, vous devez vous inscrire à la liste d’attente et patienter plusieurs semaines. Les ventes en ligne ne sont pas encore ouvertes. Ceux qui espéraient passer par Amazon devront attendre un peu.
Cela dit, il n’est pas exclu que certains revendeurs proposent des commandes différées avec livraison directe à domicile, une fois la bonne taille et la couleur disponibles.
A noter que pour l’instant, la limite est fixée à une seule paire par personne. Impossible d’acheter plusieurs modèles lors de la même démonstration. L’idée est simple : chaque appareil doit être parfaitement ajusté à l’acheteur, et Meta veut éviter les reventes sauvages.
Peut-on les avoir avec correction, ces Meta Ray-Ban Display ?
Oui, Meta n’a pas oublié les porteurs de lunettes de vue, rassurez-vous. Cela dit, patience… Les Ray-Ban Display sont disponibles avec correction, mais uniquement aux États-Unis pour l’instant.
Le prix grimpe alors à 999 dollars, verres compris. Les verres correcteurs proposés prennent en charge la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme dans une plage de puissance allant de -4 à +4 dioptries. Ils sont en polycarbonate, traités antireflets et même disponibles en version Transitions.
Pour tester cette option, il faut apporter son ordonnance lors de la démonstration. Le conseiller vérifie l’adaptation et lance ensuite la commande. Les verres correcteurs sont intégrés directement au dispositif. Ce qui veut dire qu’il est impossible de les changer après coup. Vous pouvez donc oublier le « je les prends sans correction et je verrai plus tard ». Les lunettes doivent être configurées dès le départ.
Le délai de livraison est également plus long. Comptez entre cinq et huit semaines pour recevoir votre paire, le temps que les verres soient fabriqués sur mesure et intégrés dans le boîtier.
